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Avis de décès de Monsieur EMILE CHARLES NOEL
Publié le 06 mai 2024 à MONCLAR-DE-QUERCY
EMILE CHARLES NOEL
Né le 18 février 1927 à PARIS
Décédé à MONCLAR-DE-QUERCY
le 06 mai 2024 à l'âge de 97 ans
Domicilié à MONCLAR-DE-QUERCY
le 06 mai 2024 à l'âge de 97 ans
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Un hommage fort de sens
Qui participe à la reforestation
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05 63 30 32 60
Boulevard Françoise et Albert Archippe
82230 Monclar-de-Quercy
82230 Monclar-de-Quercy
Chère famille, chers amis,
Nous avons la grande tristesse de vous faire part du décès de
EMILE CHARLES NOEL
survenu le lundi 6 mai 2024, à l'âge de 97 ans.
La cérémonie civile aura lieu
le mardi 14 mai 2024 à
13 heures 30 à l'adresse suivante :
CREMATORIUM MONTAUBAN, COMPLEXE FUNERAIRE, MONTAUBAN, France.
Cette page vous permet de présenter vos condoléances à la famille et de partager l'avis de décès de EMILE CHARLES.
Avec toute notre affection.
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Déroulement des funérailles de Monsieur EMILE CHARLES NOEL
1
Lieu de repos
2
Mise en bière
Le mardi 14 mai 2024
à 09h00
FUNERARIUM DE MONCLAR
BOULEVARD FRANCOISE ET ALBERT ARCHIPPE, 82230 MONCLAR
BOULEVARD FRANCOISE ET ALBERT ARCHIPPE, 82230 MONCLAR
3
Cérémonie Civile
Le mardi 14 mai 2024
à 13h30
CREMATORIUM MONTAUBAN
COMPLEXE FUNERAIRE, ROUTE DE SAINT MARTIAL, 82000 MONTAUBAN
COMPLEXE FUNERAIRE, ROUTE DE SAINT MARTIAL, 82000 MONTAUBAN
4
Crémation
Le mardi 14 mai 2024
à 14h00
CREMATORIUM MONTAUBAN
COMPLEXE FUNERAIRE, ROUTE DE SAINT MARTIAL, 82000 MONTAUBAN
COMPLEXE FUNERAIRE, ROUTE DE SAINT MARTIAL, 82000 MONTAUBAN
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18 hommages ont été rendus :
Message de Chloé Ancquetil
Publié le vendredi 06 septembre 2024 à 07h14
" Émile, c'est avec une profonde tristesse que j'apprends ton décès aujourd'hui.
Oui seulement aujourd'hui. Car malheureusement je n'en ai pas été informé, ni moi, ni ma famille. Je parle bien de la famille de Lahouria, ma tante, qui est partie il y a plusieurs années...
Elle me manque terriblement et voir tous ces hommages qui parlent d'elle et de son mari Nono, me conforte dans le fait qu'elle n'est pas oubliée, et que lui non plus. Tous deux, c'était magique.
Je me souviens encore de mes vacances à Vimpelles, nous faisions des randonnées, nous allions à la piscine, nous dansions des danses bretonnes...Je n'oublierais jamais tous ces moments. Émile, moi et ma famille ne t'oublierons pas. Tu as été un pilier pour ma tante et je t'en remercie.
Une nouvelle fois, je lance une bouteille à la mer, j'aimerais prendre contact avec ses enfants ou petits enfants afin d'échanger au sujet d'Émile. Merci à vous.
Chloé, petite nièce d'Émile et Lahouria. "
Oui seulement aujourd'hui. Car malheureusement je n'en ai pas été informé, ni moi, ni ma famille. Je parle bien de la famille de Lahouria, ma tante, qui est partie il y a plusieurs années...
Elle me manque terriblement et voir tous ces hommages qui parlent d'elle et de son mari Nono, me conforte dans le fait qu'elle n'est pas oubliée, et que lui non plus. Tous deux, c'était magique.
Je me souviens encore de mes vacances à Vimpelles, nous faisions des randonnées, nous allions à la piscine, nous dansions des danses bretonnes...Je n'oublierais jamais tous ces moments. Émile, moi et ma famille ne t'oublierons pas. Tu as été un pilier pour ma tante et je t'en remercie.
Une nouvelle fois, je lance une bouteille à la mer, j'aimerais prendre contact avec ses enfants ou petits enfants afin d'échanger au sujet d'Émile. Merci à vous.
Chloé, petite nièce d'Émile et Lahouria. "
Message de Olga Montoya
Publié le jeudi 16 mai 2024 à 20h16
" Cet hommage n’est visible que par la famille. "
Message de Olga Montoya
Publié le jeudi 16 mai 2024 à 20h07
" Cet hommage n’est visible que par la famille. "
Message de Sylvette Gendre-Dusuzeau
Publié le mercredi 15 mai 2024 à 11h20
" J'ai connu Émile et Lahouria par Claude. Une rencontre précieuse. Je me souviens des joyeux moments passés a Vimpelles, de nos discussions animées sur tout ce qui nous tenait a coeur, musique, litterature, theatre et bien d'autres choses encore. De l'attention bienveillante portée par Émile à mes textes et de tous ces bons moments d'amitié chaleureuse passés ensemble avec Claude dans la "maison japonaise", dans le jardin. Ces bons souvenirs restent très vifs pour moi et j'aime à y revenir. "
Fannette a commandé des fleurs
Publié le mardi 14 mai 2024 à 01h56
" Rares furent les rencontres avec Émile, mais nous sommes liés par les souvenirs de Claude. Avec Émile, nous avons vécu des moments joyeux, simples, loufoques mais sérieux ; on n’en sortait jamais indemne.
Famille Cohen : Jean, Yann (Patricia, Maïlis & Élie), Fannette (Frédéric & Linelle) "
Famille Cohen : Jean, Yann (Patricia, Maïlis & Élie), Fannette (Frédéric & Linelle) "
Fannette a planté un arbre
Publié le lundi 13 mai 2024 à 22h53
" Arbre lent d'Émile :
"Les seuls capables de nous parler des tréfonds de nos racines."
Vous, p.26 "
"Les seuls capables de nous parler des tréfonds de nos racines."
Vous, p.26 "
Sylvie a planté 2 arbres
Publié le lundi 13 mai 2024 à 16h27
" De la part de Sylvie Dallet et Gilbert Schoon, en hommage de l'Institut Charles Cros (et de la collection Éthiques de la création) dont Émile a été un des membres fondateurs.
Amitiés pour toujours, que ces arbres croissent en beauté et en force "
Amitiés pour toujours, que ces arbres croissent en beauté et en force "
Georges a planté un arbre
Publié le lundi 13 mai 2024 à 11h39
" De la part de Georges CHAPOUTHIER "
Message de Claire Péricard accompagné de photo(s)
Publié le dimanche 12 mai 2024 à 20h23
" Voici quelques photos, d'un photomontage réalisé par une copine, d'un repas partagé à Vimpelles en 2010 où Emile et Lahouria nous (stagiaires de l'atelier d'Emile depuis plusieurs années) avaient chaleureusement invités comme ils savaient le faire ! "
Nathalie a planté un arbre
Publié le dimanche 12 mai 2024 à 15h08
" Une "belle robe" lumineuse comme un bon vin, une fleur humble et sauvage. "
Message de Denis Dufrene
Publié le samedi 11 mai 2024 à 15h56
" Claude, Pepito et moi-même regrettons de ne pouvoir assister à vos cotés aux obsèques de notre vieil ami Emile.
Nous souhaiterions cependant lui dédicacer lors de la crémation la diffusion de ce poème:
Fleurs de méninges (youtube.com): https://www.youtube.com/watch?v=0QQUAOVjOwQ
écrit par Emile et qui, pour nous, témoigne du grand poète et philosophe que nous avons connu et qui nous a accompagné durant ces nombreuses années
Merci si cela vous apparait souhaitable et possible de le faire diffuser lors de la cérémonie de notre part.
Avec nos condoléances envers tous ses proches
Claude, Pepito et Denis "
Nous souhaiterions cependant lui dédicacer lors de la crémation la diffusion de ce poème:
Fleurs de méninges (youtube.com): https://www.youtube.com/watch?v=0QQUAOVjOwQ
écrit par Emile et qui, pour nous, témoigne du grand poète et philosophe que nous avons connu et qui nous a accompagné durant ces nombreuses années
Merci si cela vous apparait souhaitable et possible de le faire diffuser lors de la cérémonie de notre part.
Avec nos condoléances envers tous ses proches
Claude, Pepito et Denis "
julia a commandé des fleurs
Publié le samedi 11 mai 2024 à 12h55
" Mes plus sincères condoléances.
Avec vous de tout coeur.
Puisse la terre lui être légère. Julia Grand "
Avec vous de tout coeur.
Puisse la terre lui être légère. Julia Grand "
Message de Claude De la Genardière
Publié le samedi 11 mai 2024 à 10h21
" Emile était depuis longtemps un pôle important de nos vies pour plusieurs d'entre nous, les théâtreux. Et nous sommes ses héritiers de multiples façons. En tant que metteur en scène il nous avait introduits à une conception épurée de la scène théâtrale et du jeu du comédien, et j'ai notamment gardé en mémoire une incroyable mise en scène d'une scène de vaisselle, avec le "Free théâtre", qui contenait toute la misère du monde dans une presque immobilité et sans pathos...J'ai partagé avec lui une certaine polyvalence, scène théâtrale, université, écriture, psychanalyse et il avait amené certains d'entre nous à assumer des charges de cours à l'université de Vincennes, lieu historique dont il ne reste plus aucune trace dans le bois aujourd'hui, mais beaucoup dans nos coeurs et dans notre expérience...
Sa délicatesse et son humour, associés à ceux de Lahouria, sa compagne, avaient créé à la maison de Vimpelles un lieu chaleureux et ouvert, de bons vivants, et bien sûr, bien arrosé...
De la part de Claude de la Genardière, dite Rachel. "
Sa délicatesse et son humour, associés à ceux de Lahouria, sa compagne, avaient créé à la maison de Vimpelles un lieu chaleureux et ouvert, de bons vivants, et bien sûr, bien arrosé...
De la part de Claude de la Genardière, dite Rachel. "
Message de Claudine Maurey
Publié le vendredi 10 mai 2024 à 15h36
" Toutes mes condoléances
Amicalement
Claudine Maurey "
Amicalement
Claudine Maurey "
Claire et Patrick a planté un arbre
Publié le jeudi 09 mai 2024 à 18h57
" Cher Emile, tu vivais au milieu des peupliers. Je pense toujours à toi quand j’en vois. "
Message de Nathalie Lechaux-Barthes accompagné de photo(s)
Publié le jeudi 09 mai 2024 à 16h52
" Emile 2019 - Quand on est déjà vieux… on vieillit encore !
—
Pourquoi ?
C’est vrai ça, pourquoi ?!
On me dit souvent vous ne faites pas votre âge.
Pourquoi le ferai-je puisque je l’ai déjà ?
Pourquoi ?
C’est vrai ça, pourquoi ?
On ne fait pas toujours ce qu’on veut… dans la vie.
Pas seulement dans la vie.
Pas seulement toujours, pas souvent, pas très même… souvent.
Encore faut-il vouloir
Quelque chose
Vouloir tout court
Savoir vouloir
Quelque chose
Plutôt que rien évidemment.
J’ai des tas de copains qui ne savent pas, ils ne savent même pas qu’ils ne savent pas… vouloir.
Quand on leur demande tu veux quoi, la bouche entrouverte, ils vous ajustent d’un regard fixe avec une tête de QI au-dessous de cinquante.
Quand je me regarde dans une glace, je me demande ce que je veux, je me demande si, en ce qui me concerne, personnellement, moi je, me demande si je veux quelque chose et quoi.
Je ne me suis pas encore répondu.
Devant la difficulté de répondre, j’évite de me le demander trop souvent. Ça me stresserait. Je ne voudrais pas sombrer dans une angoisse existentielle qui me plongerait dans des abîmes anxiolytiques antidépresseurs.
Accroc aux benzodiazépines ! Rien que d’y penser je ressens tous les effets secondaires du Valium : vision floue, maladresse, instabilité, constipation, étourdissements, sensation de tête légère, somnolence, maux de tête, troubles de l’élocution, faiblesse musculaire…
Et alors là je vais me coucher, là, là maintenant je sais ce que je veux : dormir et me réveiller normal.
La plupart du temps ça marche.
Moi, quand les choses vont mal je m’endors.
Tout passe, tout casse, tout lasse.
Enfin, presque tout. Y a des emmerdes qui résistent. Tu as beau dormir longtemps, elles t’attendent au réveil.
Ça m’arrive des fois. Quand ça m’arrive, mon anxiolytique c’est un coup de rhum agricole de la Réunion dans du jus d’orange. Après un bon planteur ça va généralement mieux.
Alors on dit rhum, pastis, vin, alcool, le foie en prend un coup. Bon. Et le paracétamol, c’est bon pour le foie ?
Le tabac c’est pas bon pour les poumons et la pollution de l’air, c’est un bon médicament pour ?
Le vin même rouge bien tanné c’est bon pour le cœur et pas bon au-delà d’un demi-verre par jour. Autant dire, tu débouches une bouteille, elle est vinaigre avant que tu l’aies finie.
Si tu mets un peu de Mercurochrome dans le vinaigre, et si tu ne regardes pas les choses de trop près, ça refait un vin rouge du genre Bourgogne lumineux. Maintenant, si tu veux un Bordeaux rouge profond au tanin d’origine, en ajoutant un peu de poudre de charbon au Mercurochrome tu obtiens un Bordeaux grand cru Pauillac Château-Latour millésimé 1947.
Moralité, mauvaise foi comprise, si tu veux boire un vin qui soit du vin, prends un Côtes-du-Rhône.
Vraiment la vie n’est pas facile à vivre. On se demande pourquoi on tient tant à la vivre.
Dès qu’on a quelque chose, on se demande si on n’a pas une saloperie définitive. Avec les médias qui vous disent grippe, vaccin, cancer, sclérose en plaque, diabète, obésité, trisomie, myopathies, Parkinson, Alzheimer, j’en passe… Comme érysipèle dermo-hypodermite bactérienne aiguë non nécrosante, affectant le plus souvent les membres inférieurs, eczéma maladie de la peau aiguë ou chronique, d’origine allergique, très fréquente, provoquant de fortes démangeaisons, sans compter à quel âge apparaissent les premières rides, hécatombes sur les routes, attentats, terrorisme, violence à l’école, ados qui se matraquent à la barre de fer, on finit par penser qu’on serait peut-être mieux dans la jungle. Un tigre, c’est pas si terrible quand il a une antilope à se mettre sous la dent. Il préfère une antilope à un humain, homme ou femme. Je suis d’accord : moi aussi je préfère de l’antilope ou du faisan plutôt que de l’humain.
J’ai froid. Est-ce normal d’avoir froid ?
J’ai froid. Fait-il vraiment froid ou ne suis-je que frileux ?
Avoir froid par temps chaud, sous un soleil d’été, est-ce original ou pathologique ?
On est sûr de rien !
Vraiment, vraiment, la vie n’est vraiment pas facile à vivre !
J’écris des couillonnades là.
On pourrait croire que je suis une espèce de Jocrisse, benêt, bêta qui se laisse manipuler par toutes ces news qui ne sont pas toutes fake. Mais non je ne suis pas Jocrisse, j’ai mon quant-à-moi, moi.
Je ne suis pas non plus Arlequin le sautillant malin. Je ne suis que moi.
C’est-à-dire… c’est-à-dire…
Le temps se couvre que je…
Bon. Je vais aller me faire un planteur bien tassé. Ça ira sûrement mieux après.
Parce que quoi qu’on fasse, on vieillit, même en marchant à reculons. Que ça me plaise ou non, plus ça ira moins il y aura de gens plus vieux que moi.
Alphonse Allais, lui qui voulait construire les villes à la campagne parce que l’air y est meilleur, me le disait déjà : On a beau dire, plus ça ira, et moins on rencontrera de gens ayant connu Napoléon.
Quand on est gosse, on ne vieillit pas assez vite. Un peu pareil pour un ado. Un moment après, on voudrait ralentir mais plus on va plus ça accélère.
Aller quelque part n’est pas toujours facile. Faut être très attentif sinon la moelle épinière vous conduit où elle va le plus souvent et on se retrouve là où on n’imaginait pas aller.
Je décide d’aller dans un endroit pour faire quelque chose de précis : arrivé, je me dis qu’est-ce que je fais là ? J’ai pensé pendant le voyage et ma moelle épinière en a profité pour me jouer ce tour. Si elle savait le faire, elle en rigolerait.
J’ai tendance à penser que d’autres moelles que la mienne jouent à ce jeu.
On ne peut vraiment pas ne pas vieillir ! J’ai des problèmes avec l’équilibre. L’âge ou l’arthrose ou les deux. Les deux sans doute plus autre chose éventuellement.
Pour un bon équilibre, la verticale qui passe par votre centre de gravité doit impérativement et à tout moment traverser votre polygone de sustentation.
Cette salope de verticale qui passe par mon centre de gravité s’ingénie à éviter mon polygone de sustentation.
Pas facile pour marcher avec ça.
Pas facile ma vie.
La vie.
Se penser être exceptionnel… pas le seul.
Il est dit quelque part, dans le Coran je crois : Qui tue un être humain a tué toute l’humanité.
Alors celui qui en descend des dizaines aux USA, au Brésil ou ailleurs, il en descend combien d’humanités ?
Sans compter attentats, terrorismes…
Ne parlons pas de 14-18, 39-45, Shoah, génocide arménien, Khmers rouges… la liste est longue, longue, longue : de quoi exterminer des milliards de milliards d’humanités et ce n’est pas fini.
C’est ça la vie ?!
De quoi se demander pourquoi on y tient tant… à la vie. Je me répète. En fait, on y tient surtout pour soi, pas tellement pour les autres.
Je dors par terre comme un SDF, un SDF de luxe au chaud sur un matelas posé sur la moquette de ma chambre. Je n’ai pas le souvenir d’avoir dormi dans un lit chez moi.
Parce qu’évidemment, en déplacement, à l’hôtel, je n’ai jamais mis de matelas au sol. Ce n’est pas l’envie qui m’en manquait. Mais la fibre révolutionnaire ne m’habite pas.
Maintenant, avec l’âge et l’arthrose, un lit serait plus pratique pour le levage. On ne change pas si facilement les habitudes de la classe moyenne du milieu de l’échantillon du centre devenue presque classe supérieure intellectuelle par élévation autodidacte méritoire.
Je vis seul depuis longtemps déjà. Mes êtres chers, comme on dit, ne m’ont pas emporté avec eux. Je ne pensais pas durer si longtemps. La vie est mêlée de traverses, comme disait Scapin et nul ne peut prétendre en connaître les engrenages.
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé nous enseigne le poète. Ainsi se forment les déserts. Le réchauffement climatique n’y serait pour rien ?
Vous remontez le temps et vous voilà au milieu d’une flore luxuriante. Vous revenez : du sable et rien d’autre.
Les espaces devenus étangs ne verront plus jamais pousser le blé.
Et cette fois, c’est sûr, le réchauffement climatique n’y est pour rien. Il n’est non une cause, mais la conséquence d’une dangereuse espèce proliférante et vorace.
C’est ça la vie ?!
Juste une maladie.
—
Salut, l'Ami. Bonne route. "
—
Pourquoi ?
C’est vrai ça, pourquoi ?!
On me dit souvent vous ne faites pas votre âge.
Pourquoi le ferai-je puisque je l’ai déjà ?
Pourquoi ?
C’est vrai ça, pourquoi ?
On ne fait pas toujours ce qu’on veut… dans la vie.
Pas seulement dans la vie.
Pas seulement toujours, pas souvent, pas très même… souvent.
Encore faut-il vouloir
Quelque chose
Vouloir tout court
Savoir vouloir
Quelque chose
Plutôt que rien évidemment.
J’ai des tas de copains qui ne savent pas, ils ne savent même pas qu’ils ne savent pas… vouloir.
Quand on leur demande tu veux quoi, la bouche entrouverte, ils vous ajustent d’un regard fixe avec une tête de QI au-dessous de cinquante.
Quand je me regarde dans une glace, je me demande ce que je veux, je me demande si, en ce qui me concerne, personnellement, moi je, me demande si je veux quelque chose et quoi.
Je ne me suis pas encore répondu.
Devant la difficulté de répondre, j’évite de me le demander trop souvent. Ça me stresserait. Je ne voudrais pas sombrer dans une angoisse existentielle qui me plongerait dans des abîmes anxiolytiques antidépresseurs.
Accroc aux benzodiazépines ! Rien que d’y penser je ressens tous les effets secondaires du Valium : vision floue, maladresse, instabilité, constipation, étourdissements, sensation de tête légère, somnolence, maux de tête, troubles de l’élocution, faiblesse musculaire…
Et alors là je vais me coucher, là, là maintenant je sais ce que je veux : dormir et me réveiller normal.
La plupart du temps ça marche.
Moi, quand les choses vont mal je m’endors.
Tout passe, tout casse, tout lasse.
Enfin, presque tout. Y a des emmerdes qui résistent. Tu as beau dormir longtemps, elles t’attendent au réveil.
Ça m’arrive des fois. Quand ça m’arrive, mon anxiolytique c’est un coup de rhum agricole de la Réunion dans du jus d’orange. Après un bon planteur ça va généralement mieux.
Alors on dit rhum, pastis, vin, alcool, le foie en prend un coup. Bon. Et le paracétamol, c’est bon pour le foie ?
Le tabac c’est pas bon pour les poumons et la pollution de l’air, c’est un bon médicament pour ?
Le vin même rouge bien tanné c’est bon pour le cœur et pas bon au-delà d’un demi-verre par jour. Autant dire, tu débouches une bouteille, elle est vinaigre avant que tu l’aies finie.
Si tu mets un peu de Mercurochrome dans le vinaigre, et si tu ne regardes pas les choses de trop près, ça refait un vin rouge du genre Bourgogne lumineux. Maintenant, si tu veux un Bordeaux rouge profond au tanin d’origine, en ajoutant un peu de poudre de charbon au Mercurochrome tu obtiens un Bordeaux grand cru Pauillac Château-Latour millésimé 1947.
Moralité, mauvaise foi comprise, si tu veux boire un vin qui soit du vin, prends un Côtes-du-Rhône.
Vraiment la vie n’est pas facile à vivre. On se demande pourquoi on tient tant à la vivre.
Dès qu’on a quelque chose, on se demande si on n’a pas une saloperie définitive. Avec les médias qui vous disent grippe, vaccin, cancer, sclérose en plaque, diabète, obésité, trisomie, myopathies, Parkinson, Alzheimer, j’en passe… Comme érysipèle dermo-hypodermite bactérienne aiguë non nécrosante, affectant le plus souvent les membres inférieurs, eczéma maladie de la peau aiguë ou chronique, d’origine allergique, très fréquente, provoquant de fortes démangeaisons, sans compter à quel âge apparaissent les premières rides, hécatombes sur les routes, attentats, terrorisme, violence à l’école, ados qui se matraquent à la barre de fer, on finit par penser qu’on serait peut-être mieux dans la jungle. Un tigre, c’est pas si terrible quand il a une antilope à se mettre sous la dent. Il préfère une antilope à un humain, homme ou femme. Je suis d’accord : moi aussi je préfère de l’antilope ou du faisan plutôt que de l’humain.
J’ai froid. Est-ce normal d’avoir froid ?
J’ai froid. Fait-il vraiment froid ou ne suis-je que frileux ?
Avoir froid par temps chaud, sous un soleil d’été, est-ce original ou pathologique ?
On est sûr de rien !
Vraiment, vraiment, la vie n’est vraiment pas facile à vivre !
J’écris des couillonnades là.
On pourrait croire que je suis une espèce de Jocrisse, benêt, bêta qui se laisse manipuler par toutes ces news qui ne sont pas toutes fake. Mais non je ne suis pas Jocrisse, j’ai mon quant-à-moi, moi.
Je ne suis pas non plus Arlequin le sautillant malin. Je ne suis que moi.
C’est-à-dire… c’est-à-dire…
Le temps se couvre que je…
Bon. Je vais aller me faire un planteur bien tassé. Ça ira sûrement mieux après.
Parce que quoi qu’on fasse, on vieillit, même en marchant à reculons. Que ça me plaise ou non, plus ça ira moins il y aura de gens plus vieux que moi.
Alphonse Allais, lui qui voulait construire les villes à la campagne parce que l’air y est meilleur, me le disait déjà : On a beau dire, plus ça ira, et moins on rencontrera de gens ayant connu Napoléon.
Quand on est gosse, on ne vieillit pas assez vite. Un peu pareil pour un ado. Un moment après, on voudrait ralentir mais plus on va plus ça accélère.
Aller quelque part n’est pas toujours facile. Faut être très attentif sinon la moelle épinière vous conduit où elle va le plus souvent et on se retrouve là où on n’imaginait pas aller.
Je décide d’aller dans un endroit pour faire quelque chose de précis : arrivé, je me dis qu’est-ce que je fais là ? J’ai pensé pendant le voyage et ma moelle épinière en a profité pour me jouer ce tour. Si elle savait le faire, elle en rigolerait.
J’ai tendance à penser que d’autres moelles que la mienne jouent à ce jeu.
On ne peut vraiment pas ne pas vieillir ! J’ai des problèmes avec l’équilibre. L’âge ou l’arthrose ou les deux. Les deux sans doute plus autre chose éventuellement.
Pour un bon équilibre, la verticale qui passe par votre centre de gravité doit impérativement et à tout moment traverser votre polygone de sustentation.
Cette salope de verticale qui passe par mon centre de gravité s’ingénie à éviter mon polygone de sustentation.
Pas facile pour marcher avec ça.
Pas facile ma vie.
La vie.
Se penser être exceptionnel… pas le seul.
Il est dit quelque part, dans le Coran je crois : Qui tue un être humain a tué toute l’humanité.
Alors celui qui en descend des dizaines aux USA, au Brésil ou ailleurs, il en descend combien d’humanités ?
Sans compter attentats, terrorismes…
Ne parlons pas de 14-18, 39-45, Shoah, génocide arménien, Khmers rouges… la liste est longue, longue, longue : de quoi exterminer des milliards de milliards d’humanités et ce n’est pas fini.
C’est ça la vie ?!
De quoi se demander pourquoi on y tient tant… à la vie. Je me répète. En fait, on y tient surtout pour soi, pas tellement pour les autres.
Je dors par terre comme un SDF, un SDF de luxe au chaud sur un matelas posé sur la moquette de ma chambre. Je n’ai pas le souvenir d’avoir dormi dans un lit chez moi.
Parce qu’évidemment, en déplacement, à l’hôtel, je n’ai jamais mis de matelas au sol. Ce n’est pas l’envie qui m’en manquait. Mais la fibre révolutionnaire ne m’habite pas.
Maintenant, avec l’âge et l’arthrose, un lit serait plus pratique pour le levage. On ne change pas si facilement les habitudes de la classe moyenne du milieu de l’échantillon du centre devenue presque classe supérieure intellectuelle par élévation autodidacte méritoire.
Je vis seul depuis longtemps déjà. Mes êtres chers, comme on dit, ne m’ont pas emporté avec eux. Je ne pensais pas durer si longtemps. La vie est mêlée de traverses, comme disait Scapin et nul ne peut prétendre en connaître les engrenages.
Un seul être vous manque et tout est dépeuplé nous enseigne le poète. Ainsi se forment les déserts. Le réchauffement climatique n’y serait pour rien ?
Vous remontez le temps et vous voilà au milieu d’une flore luxuriante. Vous revenez : du sable et rien d’autre.
Les espaces devenus étangs ne verront plus jamais pousser le blé.
Et cette fois, c’est sûr, le réchauffement climatique n’y est pour rien. Il n’est non une cause, mais la conséquence d’une dangereuse espèce proliférante et vorace.
C’est ça la vie ?!
Juste une maladie.
—
Salut, l'Ami. Bonne route. "
Lucienne a planté un arbre
Publié le jeudi 09 mai 2024 à 07h09
" De la part de Lucienne Deschamps "
Liliane a planté un arbre
Publié le mercredi 08 mai 2024 à 17h40
" Emile Noël fut pour nous, et dans nos jeunes années de théâtre, particulièrement important. Il nous a initié à l’art de l’imaginaire au service de l’écriture pour la scène et du jeu de l’acteur. Il le fit en nous offrant son expérience artistique, elle était multiple, et les connaissances et pratiques qu’il avait élaborées et exercées, elles étaient passionnantes pour l’équipe de jeunes acteurs et créateurs que nous formions. Ce furent, de 1969 à 1975, les années au cours desquelles le groupe Actuel porta ses textes à la scène : "De quoi es-tu mort mon amour, cérémonial écologique" et "Le Rituel écologique". Ce furent ensuite les moments de rencontre et d’échange par lesquels se mesurait l’exigence artistique de nos parcours. Il était un arbre qui nous donnait des fruits, voici pourquoi nous choisissons d’en planter un en Colombie, pays qui nous tient à cœur.
Claude et Liliane Bernhardt "
Claude et Liliane Bernhardt "
N°Orias : 07024397